Parmi les milliers d’actes conservés dans le minutier central qui n’ont pas fait l’objet d’une notice accessible sur la salle des inventaires virtuelles, comment identifier ceux qui concernent des danseurs ? Les répertoires, qui dressent la liste des actes contenus dans les archives d’une étude notariale, ne rappellent que le nom des personnes concernées par l’acte, sans mentionner leur profession…
Une possibilité est de traquer les noms propres des danseurs que nous avons identifiés. Pour resserrer la recherche, Yseult Martinez se concentre sur les maîtres à danser au sujet desquels elle a déjà pu, grâce aux dépouillements antérieurs, établir qu’ils étaient concernés par un contrat d’apprentissage : 60 maîtres à danser, dont les adresses la conduisent à se diriger vers l’étude 106, qui, compte tenu de son emplacement (Saint-Sulpice) semblait avoir pu concerner les maîtres à danser installés alentour. Ce travail, mené sur 104 cartons, permet de faire apparaître près de 100 documents, non répertoriés à ce jour, sur la période 1688-1744 : conventions d’apprentissage, baux, mariages, testaments, inventaires après décès…
Une fois les noms des clients de l’étude connus, il devient en outre plus facile de parcourir les répertoires à la recherche de ces noms. Nous partagerons bientôt quelques-unes de nos trouvailles avec vous.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie Glon (1 décembre 2021). A la recherche des danseurs dans le minutier central (2). EnDansant. Consulté le 19 février 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/o8iq